Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ardeal, Le pays au-delà des forêts.
21 décembre 2011

Le vendredi 19 août, Budapest, Hongrie. .

Je suis tombé amoureux. Amoureux d'une ville, de l'accueille, de son ambiance et surtout de ses habitants.P1090439

Dans le train je m'assois à côtés d'une très sympathique jeune femme originaire de Singapour. Elle habite Vienne avec son ami et vas à Budapest pour la journée.

Nous nous quittons à la gare, elle prends le métro, je vais à pieds.

La gare est belle. Dés la sortie du train, je peux sentir que l'ambiance est au joyeux bordel, comme je l'aime.P1090226

Je marche en direction de l'opéra pendant près de deux heures, flânant dans le quartier juif (VII), subjugué par le contraste entre la beauté des bâtiments et leur état de délabrement extrême. La plupart sont vides et abandonnés. Il y a aussi beaucoup de boutique fermées, à vendre.P1090353

Je croise deux français confortablement installés à l'ombre de la terrasse d'un bistro. Je leurs demande s'ils connaissent un B&B pas trop chère dans le quartier. Très sympa, l'un d'eux recherche sur son smart phone. Je vais pas l'en empêcher non plus. Il trouve un hôtel sans étoiles et donc dans mon style, situé au 26 de la rue ou nous trouvons. Super ! Seul problème, le bar ou nous sommes est situé au numéro 24 et la porte adjacente à le numéro 30. Quid des numéros 26 et 28 ?

Un peu plus loin je demande aussi à un couple qui est entrain de décharger des affaires de plages de leur voiture. Ils sont du quartier et me proposent d'aller voir dans un bar un peu plus loin dans la rue. Il me dit en souriant que c'est un endroit hype et que donc j'y trouverais donc ma place.

Après avoir traversé un shop de location et de réparation de vélo, je débouche dans une cour intérieur. Des dauphins flottent au dessus des tables, les meubles disparates sont de deuxième mains, le bar est bien garnis, une DJ balance de la minimale à deux heures de l'après midi, pas de doute, je suis bien chez moi,

chez les bo-bo !P1090240

Je questionne le serveur qui m'explique qu'il n'y a pas de chambre à louer, et que c'est un squatte habité par des artistes. Les appartement de l'étages qui longent le balcon, encerclant la cour, semblent en effet bien accueillants. J'essaye mollement de m'incruster.

Je poursuis ma recherche vers la DJ et le réparateur de vélo. Il a l'air d'avoir une idée. Nous retournons au bar ou il s'entretient en hongrois avec la DJ et un client bien sympa. Ils tombent finalement d'accord pour m'envoyer au Marco Polo quelques rues plus loin. Nous nous quittons dans une effusion de remerciement et de salut.P1090245

Ici, tout le monde fait un effort pour me répondre en anglais ou même par signes. Quel plaisir d'être si bien accueilli dans une grande ville comme Budapest.

Je finis donc par trouver le Marco Polo.

Trois splendides étudiantes m'y reçoivent dans un anglais parfait. La pension est presque aussi jolie que ces trois jeunes femmes.

Malheureusement il n'y a plus de chambres libre ! Arg.

Pas de stress, l'une d'elles vas gentille-ment téléphoner et me réserver une chambre dans un autre B&B. Bien. Je quitte avec regret le Marco Polo et son staff d'accueil pour me diriger sac au dos vers le Spring Hôtel. Voila déjà plus de trois heures que je marche et malgré une chaleur écrasante je ne me lasse pas de l'authentique personnalité de ce quartier.

cp P1090212

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Spring Hôtel est un bâtiment neuf situé en plein quartier Rom (VIII). La chambre est à 38€, j'obtiens finalement un rabais à 70€ pour 2 nuits. Effectivement, j'ai appris que demain samedi, est jour de fête national. C'est juste le we ou il y a le plus de touristes Hongrois et étrangers...

Après avoir laissé 20€ de caution pour les clefs, je monte en ascenseur dans ma chambre située au dernier étage. La chambre est spacieuse mais agencé de manière particulière. 2 lits tête bêche, un bureau qui fait la longueur de la pièce, un frigo, une kitchenette, des placards et des prises de partout...L'ensemble est neuf, les draps propres. La classe.

Comme je suis au dernier étage et plein sud, il y fait très très chaud. Je ne m'en plaindrais pas, j'avais quand même un léger regrets de passer mes vacances d'août au sommet des Carpates. Après une bonne douche glacé et m'être renseigné à la réception, je me dirige vers l'opéra pour voir s'il reste des places pour le ballet de ce soir.P1090237

Du charme désué du quartier Rom aux allés ombragées du quartier chic de l'opéra, je suis toujours subjugués par la beauté de cette ville et la gentillesse de ses habitants.

Arrivé à l'opéra, je me mêle à la foule qui entre. C'est un groupe d'espagnol auquel l'on remet un bracelet. Après en avoir fait posé un sur mon poignet, je me renseigne sur la possibilité de prendre un ticket pour le spectacle de ce soir. J'apprends que les concerts sont suspendus pendant la saison touristique. Je suis invité à rendre mon bracelet et à revenir le lendemain à 16h pour une visite guidé et un mini concert... Je ne me départie pas pour autant de ma bonne humeur et continue de planer comme un jeune amoureux.P1090383

 

En direction du Danube je marche à l'abri de l'ombre protectrice des grands arbres qui bordent les larges trottoirs. Le quartier chic de l'opéra devient plus cosmopolite pour abriter toutes les grandes chaines de voleurs mondialistes. C'est la que je vais croiser par hasard cette jeune femme rencontré plus tôt dans le train. Nous marchons un moment de concert et partageons nos impressions et expériences. Elle me traine dans un McDope ou nous ne consommerons que du Wifi gratuit. Nous nous quittons au bord d'un des ponts surplombant le Danube. Les proportions gigantesque de celui qui ce trouve devant moi ne m'inspire gère.

Je continue donc le long du Danube vers le prochain pont.

La fraicheur amené par le Danube me fait rester un moment sur le pont art déco qui m'amène vers les bains.P1090262

Abrités par une monumentale façade, les bains Geller m'offrent dés l'entrée colonnades, peintures murales, le tout baigné dans une chaude lumière amené par des vitraux abstraits et colorés. Probablement à cause de l'heure tardive (il est 18h. et les bains ferment à 20h.), je paye mon admission 2800 florins au lieu des 4100 annoncés (~ 11€ au lieu de 14€) On me donne un bracelet électronique et la direction des bains.

Les bains sont tellement grands que je vais m'y perdre un bon moment avant de trouver les vestiaires pour hommes et leur fonctionnement...

La piscine extérieur est super mais l'eau un peu froide comparé à la chaleur ambiante. Je retourne donc vers les piscines intérieur, splendide édifice, envahie par les multiples fontaines et colonnades ouvragées. A la recherche de la vendeuse de bonnets, je me paume de nouveau.

P1090285Peu d'indications sont traduite en anglais et je rame toujours totalement avec le Hongrois. Finalement munis de mon bonnet à 100 florin, je plonge enfin avec délectation dans la piscine protégé par une verrière pyramidale.

La déco, sur le thème de l'eau, est splendide. Plus loin, il y a une salle de massage ou des dizaines de box en bois attendent les clients téméraires. Un coup d'œil sur le gabarit et la mine peu amène des masseurs suffis à ne plus ressentir aucune fatigue musculaire.

Je retourne à la piscine pour cette fois me plonger dans un bain à 34. L'eau n'y semble pourtant pas chloré et vient d'une source. J'ai déjà marché plus de 8h. Aujourd'hui.                                                                    P1090278                                                                                                               P1090292

Je quitte, un peu à regret, cette monumentale piscine, pour être aussitôt accueillie par un couché de soleil sanglant sur le Danube.

  P1090326 P1090308

 

Fourbu, je rentre vers l'hôtel, avec l'intention de m'arrêter manger quelque chose de typique sur le chemin.

Je dépasse un couple poussant un enfant en bas âge. Francophones, ils ne me semblent pas être des touristes pour autant. Euphorique et joyeux comme je suis, je n'hésite pas longtemps avant de les aborder.

Quel chance ! Fabien et Miahela habitent à Budapest depuis 11 ans. Fabien est français, Miahela roumaine. Polyglottes, ils parlent le français, le hongrois (wow), le roumain, le russe et l'anglais, et un peu de japonais, voyageurs instruits, un pur bonheur que cette rencontre.

Ils prennent la décision de prolonger leur promenade nocturne pour m'accompagner jusqu'à leur resto hongrois préféré. La discussion va bon train et nous nous installons pour boire un pot.P1090324

Malgré un nom plutôt exotique, « Darshan », ils me serviront plus tard un plat aussi traditionnel qu'excellent. Nous parlons de la Roumanie, de la forte présence physique et culturel des hongrois en Transylvanie, ainsi que de la raison de mon voyage et de l'écriture de scénario (Fabien me glisseras quelques très bonnes idées). Miahela rentreras plus tôt avec Anna leur petite fille.

Avec Fabien, nous passerons un agréable moment à parler de cinéma, d'informatique et du monde en générale. Ne voulant pas laisser Miahela seul trop longtemps, Fabien rentre à son tour. Nous prenons un vague RDV pour le lendemain vers 17h. Devant l'opéra.

Je dinerais donc sur la terrasse de l'étage du Darshan. Je choisi un poisson chat au paprika accompagné de sorte de pâtes fraîche maison. Un régale.

Je suis tellement heureux et repus, que j'ai l'impression d'être un peu ivre.

                                           P1090312

Ma première nuit à l'hôtel est très, très, très chaude. Forcé par une chaleur encore plus torride que la veille, je vais sortir de mon bain de sueur assez tôt le lendemain.

Pour voir le diaporama de toutes les photos de Budapest :

http://beyondtheforest.canalblog.com/albums/budapest_i/index.html

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Merci pour parteger votre experience. Je vais suivre ce blog avec beaucoup d'interet. J'espere que vous avez vecu une belle experience de voyage en Transilvania et que mes quelques conseils sur Routatd se sont rendus utiles. <br /> Coardialement, <br /> P.F.
Ardeal, Le pays au-delà des forêts.
Publicité
Publicité